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200 plan libre : anatomy of an architectural journal
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Discours sur la magie
L'exposition Atlas. Discours sur la Magie ouvre un nouveau chapitre pour le [coll.] synopsis, ici à Bruxelles. Introduite dans le cadre de l'ouverture d'une formation post-master spécialisée en cinéma et architecture à l’horizon 2024, elle souhaite mettre en lumière les liens incontestables qui unissent ces deux arts. Cette formation diplômante européenne de deux ans serait ainsi destinée aux étudiant.e.s diplômé.e.s du champ large de l'architecture et de l'urbanisme.
Le [coll.] synopsis vous propose alors d’explorer l’architecture sous un prisme illusoire, enchanteur et mystique sous forme d’Atlas de mots et d’images. Cette exposition, en collaboration avec Roxane Enescu, professeure à l'ULB, regroupe des planches thématiques, mettant en lien les travaux des étudiant.e.s de l’ULB et de l’ENSAB pour dessiner une cartographie sur la magie, l'architecture et le cinéma. Les images seront autant des photogrammes extraits des films que des plans, coupes, élévations mais aussi des photos de maquettes que des croquis de recherche et des textes.
Atlas. Discours sur la Magie se décline autour de cinq thématiques symboliques que sont :
— Apparition/Disparition
— Effet de Masse/Onde Humaine
— Magie Noire
— Mystère/Fantomatique
— Carrousel
Ces cinq axes reprennent les codes des sept déclinaisons allégoriques du savoir universel accumulé par les hommes, tirés du théâtre de Giulio Camillo, plus connu sous le nom de Théâtre de la Mémoire ou Théâtre du Monde.
Il s’agit d’une exploration collective autour des productions de l’option Architecture et Cinéma de l’ULB, dirigé par Roxanne Enescu et du studio de projet Architecture de la foule de l’ENSAB, encadré par Can Onaner et Mathilde Sari, l’ensemble imaginé par le Collectif Synopsis. Chacune de ces thématiques est illustrée par des bribes de réflexions glanées sous le prisme de la magie ainsi que du lien mystérieux qu’elle entretient avec le cinéma et l’architecture. L’exposition use tant du format écrit et sonore que du visuel, au travers de la vidéo, de la maquette et du dessin.
La réponse spatiale la plus évidente pour mettre en lien l’ensemble de ces fragments d’images et d’écrits fût la forme de tableaux inspirés de l’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg. En effet, envisager une scénographie pensée comme une bibliothèque où s’accumulent des images, reflet visible de l’intériorité cachée de l’homme, vient entretenir l’idée originelle de ce fameux Théâtre de la mémoire.
Celle-ci n’y est donc plus figée et continue d’être perpétuée. Ainsi, les mondes réels et fictionnels se confrontent, se croisent et s’interpénètrent notamment par le recto et le verso de ces atlas mouvants et suspendues qui évoquent par analogie la question du champ et du hors champs, commun à la magie, au cinéma et à l’architecture.
Le médium filmique, point de convergence des travaux exposés, est omniprésent notamment dans sa dimension fictionnelle et magique.
Ainsi, la magie présente dans les films et les séquences extraites de ces derniers, a le pouvoir de bouleverser les sens du spectateur, de révéler la dimension cachée d’une fiction potentielle, appelée hors champ, voire parfois d’animer une architecture urbaine ou quotidienne figée. Cet événement magique dans son essence-même demeure intangible, ritualisé et mystérieux souvent basé sur des croyances et des mythes universels.
Par un jeu de superposition, d’apparition et de disparition de séquences, le montage vient dévoiler la théâtralité de l’architecture et mettre en scène la poésie de la magie.