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Maquettes d’architecture et projets urbains (1960-2022)
Afin de mettre en lumière le travail de conservation et de restauration des maquettes du service municipal des archives, la mairie de Toulouse commande à la Maison de l'Architecture Occitanie-Pyrénées une exposition d'archives dans un lieu emblématique de la ville : l'Hôpital de la Grave, à dessein de le transformer en centre d'art.
Les enjeux sont multiples : il s'agit à la fois de montrer les projets qui ont façonné Toulouse, en les racontant au fil de la Garonne, mais aussi de rendre plus visible et intelligible le travail consciencieux des archivistes et de leur service dédié à la restauration de maquettes.
A cela s'ajoute un point d'attention sur la conservation de celles-ci, jusqu'alors entreposées les unes sur les autres, au risque d'une dégradation rapide avec le temps et leur manipulation.
Dans cette logique de conservation, la ville de Toulouse a entrepris un large chantier de restauration de ces maquettes qui témoignent de l'histoire des différentes politiques urbaines de la villes depuis les années 1960 jusqu'à nos jours. Des capots sont donc fabriqués.
La scénographie est alors pensée dans une forme d'écologie double : d'une part, les podiums qui serviront à montrer les maquettes au public seront aussi des boîte de stockage. D'autre part, ces boîtes seront dessinées dans une forme d'économie poussée à son paroxysme afin de réduire au strict essentiel la matière mise en œuvre dans leur exécution. La scénographie est trop souvent un poste de déchet important, hors, cette-fois, rien de ce qui sera créé pour l'exposition ne sera jeté. Dès le début, les podiums sont pensés pour leur vie d'après, et leur futur usage vient alors définir l'esthétique même de l'ensemble de l'exposition : celle des caisses de transport d'œuvre d'art par bateau.
Les podiums mettent en valeur les maquettes au point de se faire oublier dans l'exposition, mais ils sont généreux. Leur dessin est simple mais permet d'apposer une main, de reposer un sac ou de s’accouder, de s'approcher pour contempler les détails des maquettes. Chaque face est aussi pensée pour afficher les côtes et autres légendes, de façon à donner à voir la classification par un service des archives, puis plus tard de permettre un stockage efficace.